Dans le cadre des conférences mensuelles organisées en partenariat avec l’Institut Municipal, l’Institut Confucius des Pays de la Loire vous propose une conférence présentée par Nashidil Rouiaï sur les Nouvelles Routes de la Soie.
Le jeudi 19 mai 2022
À 18h30
À l’Institut Municipal
9 rue du Musée, 49100 Angers
Entrée gratuite
Le projet des « Nouvelles Routes de la soie » initié par Xi Jiping en septembre 2013, visait initialement à relier l’Asie et l’Europe à travers un vaste réseau d’infrastructures terrestres et maritimes. Derrière ce projet s’esquissaient dès le départ des enjeux à la fois économiques, énergétiques et stratégiques. Surnommé le « projet du siècle » par le président chinois, la Belt and Road Initiative (« L’initiative de la Ceinture et de la Route »), a rapidement grandi à travers la mise en place d’une nouvelle génération de comptoirs transnationaux. Aujourd’hui, les Nouvelles Routes de la Soie sont au cœur du « rêve chinois ».
Docteure en géographie et en géopolitique, Maîtresse de Conférences à l’Université de Bordeaux, rédactrice pour la revue de géopolitique CARTO, une partie importante du travail de Nashidil Rouiaï se concentre sur la Chine et les modalités de la puissance chinoise, ainsi que sur les représentations cinématographiques et leur impact géopolitique. Elle est l’auteure de nombreux articles sur ces thématiques, parmi lesquels :
– Borzakian, M., Rouiaï, N., (2021), « Le monde après la Guerre froide selon James Bond et Mission impossible. Postmodernité et post-politique », L’Espace Politique, 42 | 2020-3.
– Rouiaï, N., (2020), « Les Nouvelles Routes de la Soie », Encyclopædia Universalis France,
– Rouiaï, N., (2019), « Instituts Confucius. La langue et la culture comme outils de l’influence de la Chine dans le monde », EHNE.
– Rouiaï, N., (2018), « Sur les routes de l’influence : forces et faiblesses du soft power chinois », Géoconfluences, 2018
– Rouiaï, (2017), « Le Hong Kong hollywoodien ville verticale, ville exotique, ville politique ? », Géographie et Culture, n°102, « Imaginaires de la vi(ll)e en hauteur », pp.143-166