Le vin chinois, utopie ou réalité ?

Etude des potentialités agro-climatiques viticoles de la Chine

De nombreuses surfaces agricoles sont aujourd’hui cultivées en vigne de cuve dans plusieurs provinces chinoises. Ces choix culturaux sont-il judicieux ? Existe-t-il en Chine des régions inexplorées qui présenteraient un intérêt viticole ? Quelles sont les caractéristiques de la viticulture chinoise contemporaine et à venir ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre plusieurs scientifiques et agronomes en Occident et en Orient. Après une brève présentation du paysage viticole chinois, des travaux de recherche en climatologie seront présentés. Premier objectif : Déterminer les régions favorables à la culture de la vigne en Chine, en délimitant les zones d’exclusion de la viticulture. Second objectif : Déterminer les régions favorables à la production de vin de qualité en Chine, en établissant des comparaisons et des corrélations entre climats de régions chinoises et climats de régions viticoles européennes.

Stanislas Basquin, agronome français spécialisé en viticulture-œnologie, prépare son diplôme d’œnologue (DNO) à la faculté de Montpellier. Ses principales thématiques de recherche depuis 2010 – développement de la viticulture en Asie et agro-écologie appliquée à la viticulture – lui ont permis d’acquérir une expertise des terroirs chinois. Il a mené en 2012 des recherches sur la proximité climatique entre terroirs chinois et européens au Centre de Recherche de Climatologie de Dijon (CRC).

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« Vigne » de GAO Shuang : www.gaoshuang.e-monsite.com

Une conférence de Stanislas Basquin

Le jeudi 21 novembre 2013 à 18h30

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

Exposition « Les plus belles affiches des Studios d’animation de Shanghai »

Vernissage le mardi 19 novembre 2013 dès 18h avec la projection de films d’animation des Studios de Shanghai. Entrée libre et gratuite.

En 1949, la République Populaire de Chine crée le Studio des Films d’Animation de Shanghai. Il réunit tous les professionnels de l’animation, du dessin de la bande dessinée, mais aussi des peintres traditionnels. Te Wei, co-fondateur de la structure, la dirigera jusqu’en 1986. Il est lui-même réalisateur ; son film IMPRESSION DE MONTAGNE ET D’EAU est une œuvre majeure de l’animation chinoise. Cette structure engage rapidement plus de trois cent personnes, dont les célèbres Frères Wan : Laiming, qui se passionne pour le dessin animé, Guchan, qui mettra au point la technique d’animation de papiers découpés, et Chaochen, le spécialiste des marionnettes.

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Le Studio de Shanghai concentre ainsi toutes les compétences. Doté d’une mission de création d’oeuvres originales confiées à une équipe de calligraphes et peintres illustrateurs pour enfants, le Studio a pour tâche essentielle de réaliser, en priorité pour les enfants chinois, des films artistiques et éducatifs. La créativité s’exerce dès lors, à partir de la technique traditionnelle occidentale du dessin animé.

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Pendant les années cinquante, et jusqu’au milieu des années soixante, les films d’animation connaissent une période florissante. Ils se détournent des modèles américains et s’orientent ainsi vers de nouvelles techniques comme le papier découpé, la peinture sur verre et surtout le dessin à l’encre de chine. L’apport du travail des frères Wan à ces nouvelles méthodes de travail est colossal. Mais la grande innovation et l’originalité résident dans l’invention et la mise au point (toujours mystérieuse) par Te Wei (et son équipe) du «lavis animé», puis du «lavis découpé» à la fin des années cinquante, puisées dans la tradition de la calligraphie et de la peinture chinoise utilisant encre de chine et aquarelle. Une esthétique unique au monde, découverte dans les festivals internationaux en 1960 avec LES TÊTARDS À LA RECHERCHE DE LEUR MAMAN qui animent les peintures de Qi Baishi, artiste très connu en Chine, spécialiste au siècle dernier de la flore et de la faune des étangs.

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En 1965, durant les prémices de la révolution culturelle, Laiming Wan réalise LE ROI DES SINGES avec l’orchestre de l’opéra de Pékin. Bientôt, le gouvernement interdit le film. Si la production du Studio de Shanghai se poursuit, l’Etat la contrôle ; il faudra attendre la fin des années soixante-dix pour retrouver un souffle créatif. Après la chute de Mao, le Studio reprend son activité avec le retour de Te Wei. Le cinéma d’antan revient sur la scène internationale… Le cinéma chinois est toujours vivant, il ré-exploite les techniques traditionnelles mises en place avant la Révolution Culturelle. Les Chinois retrouvent leur goût pour les œuvres littéraires portées à l’écran. Le succès du PRINCE NEZHA TRIOMPHE DU ROI DRAGON, adaptation d’un roman classique, dépasse les frontières de la Chine, puisque le film est présenté hors compétition au Festival de Cannes de 1980. Quant au court métrage LES TROIS MOINES, de Ah Da, il remporte un prix en 1982 au Festival de Berlin. Le cinéma d’animation chinois commence ainsi à percer sur la scène internationale. Aujourd’hui, le Studio subit de plein fouet la concurrence internationale. Confronté à des difficultés économiques et à la diffusion des produits standardisés principalement «télé», il a perdu beaucoup de son âme, au profit de productions internationales formatées.

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En Chine, les affiches de films d’animation ont toujours été rares. En effet, à Shanghai on produisait principalement des courts-métrages, projetés en première partie de séance, avant le long-métrage qui seul avait droit à une affiche. D’autre part, parce qu’ils étaient destinés aux enfants, ces films jouissaient d’un statut inférieur à celui de la fiction. Il a fallu que des amateurs hors de Chine commencent à s’y intéresser pour que les Chinois les regardent d’un autre œil.

Cette exposition rassemble les plus belles affiches des films des Studios d’animation de Shanghai. Elle s’inscrit dans le cadre du partenariat de l’Institut Confucius avec l’Abbaye de Fontevraud et le Centre de Documentation sur le Cinéma Chinois de Paris.

Exposition à l’Institut Confucius du 20 novembre au 31 décembre 2013.

Renseignements : 02 41 95 53 52 – bienvenue@confucius-angers.eu

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Stradivaria et la soprano chinoise Zhang Zhang en tournée régionale

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Dans le cadre de la Saison chinoise en Pays de la Loire 2013/2014, Stradivaria – Ensemble baroque de Nantes invite la soprano chinoise Zhang Zhang pour une tournée événement en novembre : Musique à la Cité Impériale – Regards croisés sur l’influence musicale européenne en Chine au XVIIIème siècle.

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Créé en 1987 et dirigé par le violoniste Daniel Cuiller, Stradivaria renoue avec la musique des grands compositeurs de l’époque baroque. L’Ensemble s’attache à interpréter ce répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en respectant l’exigence historique de ce patrimoine musical.

Rencontrée lors d’auditions à Beijing en octobre 2011, Zhang Zhang, jeune soprano, a participé à la tournée de Stradivaria en Chine en avril 2012 dans un programme où elle interprétait le Stabat Mater de Pergolèse aux côtés du haute-contre Jean-Michel Fumas. Zhang Zhang est diplômée du Conservatoire Central de Beijing où elle enseigne comme professeur de chant au sein du Département Opéra, la plus prestigieuse structure de formation supérieure à la musique classique en Chine.

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En introduction de ce concert dédié au croisement des cultures classiques européenne et chinoise, Stradivaria présentera deux pièces du répertoire sacré apportées par les pères Jésuites à Beijing autour des années 1600. Ces deux « canzoni » de Papini et Martini étaient chantées en chinois à l’office catholique de l’église du Beitang (Pehtang). L’une d’elles sera jouée à trois parties sur les instruments d’époque, la seconde sera chantée par la soprano Zhang Zhang, accompagnée d’un trio à cordes. Un chant traditionnel chinois est également au programme de cette première partie, ainsi que la sonate d’Arcangelo Corelli intitulée Follia, qui fut l’une des pièces présentées à la Cour Impériale au début du 18ème siècle.

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La seconde partie de ce concert mettra en valeur les qualités artistiques de deux jeunes solistes dans un répertoire baroque européen où se côtoient expression et virtuosité vocale et instrumentale.

Avantage adhérents ICPLA : chaque adhérent de l’Institut Confucius bénéficie d’un tarif réduit de 8 € pour le concert du 20 novembre 2013 au Grand Théâtre d’Angers (sur présentation de la carte d’adhérent).

*Dates et lieux des différents concerts :

– Saint-Jean-de-Boisseau (44) – Église, le 14 novembre 2013 à 20h30.
– Laval (53) – Le Théâtre, le 15 novembre 2013 à 20h30.
– Fontenay-Le-Comte (85) – Espace Culturel René Cassin, le 16 novembre à 20h30.
– Cholet (49) – Jardin de verre / Espace Théâtre, le 17 novembre à 17h.
– Nantes (44) – La Cité, Le Centre des Congrès / Auditorium 800, le 19 novembre à 20h30.
– Angers (49) – Le Grand Théâtre, le 20 novembre à 20h30.

Ateliers calligraphie de la Toussaint avec Wang Xinyi et Cai Yu, artistes taïwanaises

Le 23 octobre 2013, l’Institut Confucius accueillait Wang Xinyi et Cai Yu pour deux ateliers, un premier le matin avec les adultes, un second l’après-midi avec les enfants. Un événement organisé en partenariat avec l’Institut Confucius de Bretagne qui leur consacre une exposition.

Wang Xinyi compose des œuvres calligraphiques sur papier qui s’inspirent de l’esthétique et de la forme des pictogrammes, les ancêtres des caractères chinois actuels. Cai Yu, quant à elle, propose des tableaux et des bijoux dont les formes sont directement inspirées des pictogrammes antiques.

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Cai Yu débute l’atelier en présentant ses œuvres. Les participants tentent de deviner quels caractères se cachent dans ses tableaux et bijoux. Ils prennent à leur tour le pinceau et tentent de créer leur propre œuvre à partir des modèles proposés.

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Wang Xinyi poursuit l’atelier en présentant un court film sur la légende et l’origine des signes astrologiques chinois (l’ordre de classement des 12 animaux)* ainsi que les pictogrammes représentant « l’eau », « la montagne », « le soleil », « la lune », etc. Les artistes en herbe apprennent à prononcer en chinois les pictogrammes présentés, puis tentent de les reproduire sur le papier en y ajoutant parfois de la couleur.

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Les ateliers s’achèvent par la traditionnelle photo de groupe. Chaque participant est reparti, œuvres en mains, ravi d’avoir découvert ou approfondi ses connaissances !

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* La légende des 12 signes chinois

La légende raconte que jadis en Chine, Bouddha aurait organisé une course entre les animaux, afin d’établir un système de repère dans le temps pour les hommes. Les animaux prirent donc le départ pour arriver premier auprès de Bouddha.

Avec sa force et sa robustesse, le bœuf aurait dû finir premier de la course, mais bon et confiant, il accepta de faire voyager le rat et le chat sur son dos…

Le rat fourbe et rusé, fit tomber le chat dans une rivière, le mettant alors totalement hors de course ; c’est de là que viendrait la mésentente entre chat et rat, ainsi que l’intolérance de l’eau pour les chats.

A quelques mètres de la ligne d’arrivée, une branche de bambou éjecta le rat et le propulsa devant le bœuf et c’est ainsi que le rat fût le premier à finir la course, suivi de très près par le bœuf.

Le tigre arriva troisième, suivi du lapin, puis du dragon, grand favori de la course car cet animal imaginaire est aussi bien à l’aise sur terre que dans les airs. Mais l’histoire rapporte que la générosité du dragon aurait fait qu’il provoqua la pluie pour un village touché par la sécheresse, lui faisant donc prendre du retard.

Le cheval arriva à grand galop, mais le serpent qui s’était caché dans sa crinière, bondit hors de celle-ci à quelques mètres de l’arrivée, en effrayant le cheval et prenant ainsi sa place.

La chèvre, le singe et le coq, ayant accompli le parcours ensemble, arrivèrent dans cet ordre à la fin de la course.

Le chien ayant perdu du temps à jouer dans la rivière, arriva ensuite auprès des autres animaux, suivi du cochon, qui ne s’étant pas réveillé, est parti en retard. Il clôtura ainsi la course.

Bouddha attribua donc une année à chaque animal, dans l’ordre de leur arrivée et c’est ainsi que le cycle des douze signes est né : rat, bœuf, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien et cochon.

 

Golo Zhao de retour à Angers !

En octobre 2012, l’Institut Confucius invitait l’illustrateur chinois Golo Zhao – célèbre pour le manhua « La balade de Yaya » – dans le cadre du festival PAS[S]AGE, en collaboration avec Le Quai. Publication des éditions Fei, « La balade de Yaya » relève d’une collaboration artistique entre un illustrateur chinois, Golo Zhao, et un collectif d’auteurs : Patrick Marty, Jean-Marie Omont et Charlotte Girard. Les 14 et 15 octobre 2013, profitant de sa venue en France, l’Institut Confucius a de nouveau invité Golo Zhao à Angers pour des ateliers avec des scolaires, en partenariat avec la librairie AZU Manga qui organisait une séance de dédicace.

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Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, l’Institut Confucius propose depuis la rentrée de septembre 2013 une découverte de la langue et de la culture chinoises à l’école primaire Marie Talet d’Angers à raison de 2 sessions par semaine, le lundi (CM1-CM2) et le jeudi (CE1-CE2). Le jeudi 14 octobre, Golo Zhao et l’équipe de l’Institut Confucius se sont rendus dans la classe de CE1-CE2 pour un atelier avec un invité un peu particulier !

Après avoir rappelé le contexte et l’intrigue de « La Balade de Yaya », Golo Zhao a guidé les élèves, trait par trait, pour dessiner les principaux personnages : Yaya, Tuduo et le petit oiseau Pipo. Cette rencontre a suscité beaucoup d’admiration mais aussi de nombreuses questions de la part des élèves, tant sur le parcours artistique de Golo Zhao que sur le travail exigeant requis pour réaliser ce manhua passionnant.

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Golo Zhao s’est ensuite rendu à libraire AZU Manga où un groupe de « fans » l’attendaient avec impatience pour obtenir une dédicace. A l’occasion de la sortie de l’intégrale des volumes 4-6 de « La balade de Yaya », l’artiste s’est prêté au jeu de la dédicace, heureux de partager avec ses lecteurs.

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Le 15 octobre, Golo Zhao, l’équipe de l’Institut Confucius et Romain (Azu Manga) se sont rendus à l’école François Guilbault de Saint-Saturnin-sur-Loire pour 2 ateliers avec une classe de CE2-CM1 puis de CM1-CM2. Les sept volumes publiés à ce jour de « La balade de Yaya » étaient connus sur le bout des doigts par les élèves qui ont interrogé l’artiste sur la collaboration au sein d’une équipe artistique multiculturelle et plurilinguistique, les étapes de création d’un volume, les influences de Golo Zhao, etc. Les élèves avaient travaillé en amont avec leurs professeurs sur les expressions du visage, Golo Zhao les a guidés à dessiner la surprise, la peur, la joie, la colère.

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 Merci à tous les partenaires et tous les enfants pour leur joyeuse collaboration !

 

 

 

 

Les « coïncidences » de l’histoire : Jean Lurçat, la tapisserie et la Chine

Il existe un lien entre la Chine et Jean Lurçat (1892 – 1966), créateur de tapisserie français, dont l’œuvre Le Chant du Monde est exposée dans un Musée portant son nom à Angers.

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Jean Lurçat, Champagne, 1959, 440 x 702 cm

En 1957, une exposition dédiée à Jean Lurçat est organisée à Pékin. Maryn Varbanov, jeune artiste bulgare qui faisait des études d’art en Chine, visite cette exposition et en ressort fort inspiré, s’adonnant dès lors à la création en tapisserie contemporaine. En 1959, il retourne en Bulgarie et crée le département de tapisserie contemporaine à l’Académie des Beaux-Arts de Sofia. Connu également sous son nom chinois, « Wan Man » (万曼), n’aura de cesse de tisser des relations entre la Chine et l’Occident.

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Jean Lurçat, La Grande Menace, 1957, 447 x 878 cm

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, une nouvelle génération d’artistes émerge sur la scène artistique européenne et américaine, encouragée par l’idée d’un art total. Parmi eux, des artistes travaillant sur la tapisserie qui devient l’expression d’un langage plastique renouvelé : Zeisle (États-Unis), Amaral (Colombie), Abakanovic, Buiq, Jacobi et Varbanov (Europe de l’Est). La tapisserie sera dès lors considérée comme un art, telle une sculpture souple, brisant ainsi les frontières entre artisanat et art.

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Maryn Varbanov, Arythmie, 1972, 150 x 240 cm

En 1969 et 1971, Varbanov est sélectionné pour participer à la Biennale de la tapisserie de Lausanne. Dans les années 1980, Varbanov se rend à Paris sur l’invitation du Ministère de la Culture ; il établit un atelier de tapisserie à la Cité internationale des arts. En 1985, il retourne en Chine et organise deux expositions (au nom de la sculpture souple) au prestigieux Musée national des Beaux-Arts de Pékin, puis il fonde un Institut de Recherche de Tapisserie Moderne à l’Académie nationale des Beaux-Arts de Hangzhou, dans la province du Zhejiang .

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Maryn Varbanov, Sans titre, 1978, 130 x 120 cm

Les créations de Maryn Varbanov ont beaucoup été influencées par Jean Lurçat et le courant du réalisme socialiste de l’époque. En octobre 2013, une exposition lui a par ailleurs été consacrée à la Cité internationale des arts à Paris.

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Maryn Varbanov & Song Huai-Kuei

L’Institut Confucius remercie He Qian pour sa contribution.

 

 

Les ateliers des vacances de la Toussaint

Pour lutter contre la grisaille, réservez dès à présent vos places pour les ateliers des vacances de la Toussaint organisés par l’Institut Confucius !


Lundi 28 et mercredi 30 octobre 2013 de 14h30 à 16h30 :
Ateliers culturels en famille 

Initiation au taichi avec Li Meng et papier découpé avec Jiang Jiajia !

Tarif : 10 euros.

Sur inscription, dans la limite des places disponibles : 02 41 95 53 52.

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La Ville d’Angers en mission à Yantai en septembre 2013

En septembre 2013, la Ville d’Angers a mené une mission en Chine avec un triple objectif :

*Organiser une semaine culturelle angevine à Yantai ;
*Rencontrer des acteurs de la ville de Yantai dans les secteurs de la gastronomie, du végétal et dans le domaine universitaire ;
*Accompagner la CCI Formation à Yantai pour développer de futures coopérations, notamment dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration.

En 2006, Angers a signé un accord de coopération décentralisée avec la ville de Yantai dans la province du Shandong. Depuis, de nombreux projets et échanges entre les deux villes ont vu le jour. Après avoir accueilli une exposition sur Yantai et le Shandong à l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers en janvier dernier, la ville d’Angers a souhaité à son tour mieux se faire connaître auprès des habitants de sa ville jumelle chinoise. L’organisation d’une telle semaine était pour Yantai, qui est jumelée avec 21 villes dans le monde, une grande première.

La semaine culturelle angevine à Yantai s’est déroulée autour de 3 grands temps forts :

Une dégustation de vins :

Animée par Anne-Sophie Tien, consultante en vins, cette dégustation s’est déroulée le 25 septembre 2013 à l’Hôtel du golfe de Yantai. Auprès d’un public de 70 professionnels du secteur viticole et des médias de Yantai, cette manifestation avait pour but de promouvoir les appellations de la région angevine et de montrer comment ces vins se marient avec la cuisine chinoise.

Cette rencontre a permis de mieux cerner les acteurs et d’envisager la venue d’une délégation pendant le Salon des vins organisé à Angers en janvier 2014.

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L’inauguration de l’exposition de photographies de la ville d’Angers :

L’exposition « Angers va vous surprendre » a été inaugurée devant un public de 150 personnes le 26 septembre 2013, en présence du Maire-adjoint de Yantai, Song Weining

Angers se prononce « 昂热 – angre » en chinois. Au-delà de l’aspect phonétique, les deux caractères composant le mot Angers ont un sens. « 昂 – ang » signifie la fierté, la tête levée vers le ciel. Quant à « 热 – re », il signifie la chaleur, la passion, l’enthousiasme. Le concept était donc de classer les photographies sous ces deux grands thèmes. Sous « ang », est donc regroupé ce qui fait la fierté des angevins, patrimoine architectural et gastronomique, et sous « re » sont rassemblées les photographies des lieux de vie des angevins (marchés, boulangeries, cafés et restaurants), les temps forts de la vie culturelle (Accroche-cœurs, Artaq, Tempo Rives…) et le thème du végétal (parcs et jardins). Enfin,  l’Université d’Angers était également mise en valeur.

L’exposition s’est tenue au Palais des arts de Yantai jusqu’au 7 octobre. Elle sera également présentée dans la bibliothèque de l’Université de Yantai puis de l’Université de Ludong.

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Le concert de l’Orchestre National des Pays de la Loire :

Devant une salle comble, l’ONPL a donné un concert le 26 septembre 2013. Sous la baguette de Pascal Rophé, l’Orchestre a joué différentes compositions de Maurice Ravel, Ernest Chausson, Paul Dukas ou encore CHEN Qigang. Le concert a également été marqué par la présence de la jeune violoniste chinoise WANG Zhi-Jong, l’une des artistes les plus prometteuses de sa génération.

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Les rencontres des partenaires universitaires le 24 septembre 2013 :

La matinée du 24 septembre a été consacrée à une réunion de travail à l’Université de Yantai afin de faire le point sur les coopérations universitaires et sur les partenariats menés avec l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers. La délégation a été accueillie par le Président de l’Université de Yantai, M. Fang Shaokun.

L’après-midi, la délégation de la Ville d’Angers a offert des ouvrages à la bibliothèque Chantal Humbert de l’Université de Ludong et a échangé avec une classe de Master de français du département de Français dirigé par Mme Gao, ancien professeur de l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers.

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Quelques temps officiels :

Le traditionnel échange de cadeaux entre Olivia Tambou, Adjointe aux relations internationales de la ville d’Angers et Présidente de l’Institut Confucius des Pays de la Lore d’Angers et M. Song Weining, Adjoint aux relations internationales de la Ville de Yantai.

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Lors de l’inauguration du Salon des Fruits et Légumes de la Ville de Yantai, la ville d’Angers a été invitée à prendre la parole. L’occasion d’évoquer le végétal à Angers, notamment à travers Vegepolys et le Salon du SIVAL. Une invitation à venir participer à ce salon a été lancée et une délégation menée par M. Song Weining devrait s’y rendre en janvier 2014.

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Membres de la mission :
*Olivia Tambou, adjointe déléguée aux relations internationales et au rayonnement
*Monique Ramognino, adjointe déléguée à l’action, à l’animation et au patrimoine culturels, vice-présidente de l’ONPL
*Janick Piétin, chef de cabinet du maire d’Angers
*Clémentine Dupuy-Roudel, chargée de mission Chine au cabinet du maire d’Angers
*Anne-Sophie Tien, consultante en vins
*Sujal Chouhan,  responsable Langues et Mobilité Internationale, CCI Maine-et-Loire.

 

L’Institut Confucius au 6ème Forum du développement durable à Angers

Le 5 octobre 2013, l’Institut Confucius a participé au 6ème Forum du développement durable à Angers organisé par la Ville d’Angers et Angers Loire Métropole au Centre des Congrès.

Après une matinée d’échanges, l’après-midi était consacré à la pratique car le développement durable, c’est un ensemble de gestes à adopter au quotidien pour préserver l’environnement, mais également une ouverture interculturelle sur le monde.

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Pour en convaincre les visiteurs, le village du développement durable a accueilli le public de 14h à 19h avec de nombreux stands organisés par thèmes. Dans ce cadre, l’Institut Confucius a proposé un atelier découverte de la calligraphie chinoise et informé les visiteurs sur les étapes de fabrication du papier, de l’encre et du pinceau. Un public de tous âges s’est initié  pour mieux comprendre l’importance fondamentale de la calligraphie dans la culture chinoise.

Campus Day à l’Université d’Angers

Le 26 septembre 2013, l’Institut Confucius a participé au Campus Day de l’Université d’Angers organisé sur le Campus de Belle-Beille.

Nouvelle année, nouveau challenge !

Pour cette fête de rentrée, un grand nombre d’étudiants se sont rendus sur le stand de l’Institut Confucius pour s’initier à la calligraphie chinoise et admirer les créations de M. Wang Chuangcun et Jiang Jiajia.

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Pourquoi les Chinois pratiquent-ils la calligraphie ? Comment les calligraphes tiennent-ils le pinceau ? Combien de temps faut-il pour bien maîtriser la calligraphie ? Beaucoup de curiosité de la part des étudiants : chacun est reparti avec son prénom calligraphié en chinois, de quoi stimuler sa créativité pour l’année à venir !