« Regards sur le Guizhou »

L’idée d’articuler la valorisation du patrimoine, matériel et immatériel, des sites remarquables chinois à la constitution d’un fond photographique s’impose comme une évidence. Quel autre medium que la photographie peut mieux exprimer la co-présence de l’événement et de sa trace, de la réalité et de sa propre disparition ? De surcroît, les paysages de Chine, en proie à des transformations profondes et rapides, se prêtent tout particulièrement à l’expérience singulière du « ça a été » cher à Roland Barthes.

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Le projet Archives on Recent Past du WHITRAP et de Kanyikan, auquel collabore la Cité de l’architecture et du patrimoine, par le truchement de l’Observatoire de la Chine contemporaine, répond à la volonté de constituer une archive photographique du patrimoine chinois. La province du Guizhou, premier site choisi pour ce projet, est ici réfractée dans l’objectif de deux photographes, Christopher Taylor et Luo Yongjin. L’un est chinois, l’autre européen. Ce sont pourtant leurs proximités qui frappent.

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Les images à deux yeux qui sont exposées arborent une même extériorité. Elles sont impassibles, presque indifférentes. Il ne s’agit pas pour leurs auteurs de magnifier l’ordinaire, ni davantage d’esthétiser le banal par un supplément artistique, mais au contraire d’inscrire leur travail photographique dans une tension féconde entre art et documentaire.

Paysages du regard (extrait), Guy Amsellem, président de la Cité de l’architecture et du patrimoine

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Luo Yongjin, né en 1960 à Pékin, est spécialisé dans la photographie d’architectures contemporaines et ordinaires ainsi que la photographie des traces et détails de la culture vernaculaire. Formé à l’Académie des Beaux Arts de Hangzhou et à Canton, il a travaillé comme photographe et caméraman à la CCTV (Télévision centrale de Chine). Il enseigne la photographie à l’Institut de Design de Shanghai.

Christopher Taylor, né en 1958 à Skegness (Grande-Bretagne), résidant en France, est connu pour son travail sur la culture immatérielle et sur les paysages, en Chine, en Inde et en Islande.

Une exposition co-produite par la Cité de l’architecture et du patrimoine (Cité) et l’Institut de formation et de recherche pour le patrimoine mondial de la région Asie-Pacifique, Shanghai (WHITRAP), avec le soutien de la fondation Maison des Sciences de l’homme, présentée à la Cité en juillet-août 2013.

En marge de l’exposition, l’Institut Confucius invite Alain Jullien pour une conférence le 17 avril et Alain Marinos le 15 mai 2014 à l’Institut municipal d’Angers.

Exposition à l’Institut Confucius du 17 avril au 25 juin 2014.

Renseignements : 02 41 95 53 52 – bienvenue@confucius-angers.eu

L’art du jardin en Chine : de la tradition millénaire à la création contemporaine

Le jardin chinois constitue certainement l’une des formes d’expression artistique les plus accomplies que la Chine traditionnelle ait léguées. Son concept – intimement lié aux autres formes d’art telles la peinture, la poésie, la calligraphie, la musique et bien sûr l’architecture – reflète, à travers les images qu’il met en scène, tout un monde utopique et microcosmique que sous-tendent des courants philosophiques et culturels.

Le regain d’intérêt pour le jardin se manifeste notamment dans l’engouement à l’égard des journées de plantes et des festivals de jardins. Le domaine du Château de Chaumont-sur-Loire, qui vient d’inaugurer un nouveau parc redessiné par Louis Benech, met la Chine à l’honneur. Un premier jardin pérenne, qui se réfère à Tao Yuanming (365-427) pour proposer un jardin d’inspiration lettrée, a été conçu par l’architecte Che Bing Chiu. A côté de ce jardin nommé « Hualu-Ermitage sur Loire », deux jardins éphémères ont été créés. Le premier a été imaginé par Wang Shu, prix Pritzker 2012, et le second, dessiné par le professeur Yu Kongjian, tous deux comptant parmi les plus importants paysagistes contemporains en Chine.

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Architecte, enseignant à l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris La Villette, membre du Laboratoire « Architecture, Milieu, Paysage », Che Bing CHIU est le traducteur du Yuanye. Le traité du jardin (1634), et l’auteur d’un ouvrage de référence sur l’ancien Palais d’Eté : Yuanming yuan. Le jardin de la Clarté parfaite. La dernière publication de Che Bing Chiu, Jardins de Chine ou la quête du paradis, parue en octobre 2010, a été distinguée par le Prix Redouté (2011) et le Prix René Péchère (2012). Il est le concepteur du jardin chinois pérenne au Domaine de Chaumont-sur-Loire, il y a également assuré la maîtrise d’œuvre déléguée des jardins chinois éphémères.

Une conférence de Che Bing CHIU

Le mercredi 26 mars 2014 à 18h30

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

Dix oeuvres chinoises à découvrir au Musée des Beaux-Arts d’Angers

Les collections du Musée Pincé d’Angers – actuellement fermé au public pour travaux – comptent des œuvres chinoises de grande qualité qui sont exceptionnellement présentées au public dans les espaces de la collection permanente du Musée des Beaux-Arts d’Angers jusqu’au 18 mai 2014.

Repose-tête
Dynastie des Song du Nord (960-1126)
Hauteur : 14,5 cm ; Longueur : 28,5 cm
Grès à engobe noir et blanc et à glaçure verte

mtc8968Autrefois en Chine, les coiffures, très sophistiquées, n’étaient pas refaites tous les jours. Pour pouvoir les maintenir en place, les femmes et les hommes dormaient en plaçant leur cou sur un repose-tête en matière dure, en métal ou, comme c’est le cas ici, en céramique. Ces oreillers apparaissent sous les Han occidentaux (206 avant J.-C. – 24 apr. J.-C.), mais leur production se développe surtout sous les Tang où ils prennent des formes très variées.

 

Oreiller à décor d’enfant au canard
Dynastie Song (960-1279)
Hauteur : 12,5 cm ; Longueur : 31 cm ; Largeur : 22 cm
Grès

mtc8840aA contrario, sous les Song, les formes de ces oreillers se répartissent strictement selon leur usage rituel : d’une part pour les vivants, d’autre part pour les morts (placés dans les tombes). Ces oreillers peuvent se présenter sous une forme zoomorphe, anthropomorphe, ou, plus simplement, géométrique. Ces céramiques étaient abondamment décorées de motifs figuratifs ou décoratifs  comme en témoigne cet autre repose-tête Song, orné d’un décor d’enfant jouant avec un canard.

 

Jarre funéraire
Période néolithique, culture de Majiayao (province du Gansu),
phase de Banshan (vers 2800 – 2500 av. J.-C.)

Hauteur : 31 cm ; Diamètre : 32 cm
Terre cuite, décor peint

mtc8763L’étude des céramiques permet de connaître davantage les principales phases du néolithique chinois, et ainsi de mieux mettre en avant l’extrême diversité des terroirs, autrefois ignorée. A ce titre, la jarre du musée Pincé constitue un précieux témoignage de ces premières cultures chinoises. Cette céramique est tout à fait représentative de la production néolithique de la culture de Majiayao, dans la province de Gansu (autour de 2500 av. J.-C.), le long du bassin supérieur du Fleuve Jaune. Il semblerait que ces jarres aient été conçues pour jouer le rôle de mobilier funéraire.

Chameau agenouillé
Epoque Wei (Ve siècle)
Hauteur : 17 cm ; Longueur : 22 cm
Terre cuite, traces de polychromie

mtc8410Contrairement au cheval, en usage depuis très longtemps en Chine, le chameau est le signe des voyages et des échanges. Il est donc un symbole de luxe. En effet, cet animal restait un élément essentiel dans le transport de toutes sortes de produits exotiques. C’est probablement à ce titre que des substituts funéraires (mingqi) à leur image accompagnaient les riches défunts dans leur dernière demeure, comme pour affirmer leur rang même après leur mort.

 

Modèle de char,
IIIe-IVe siècle (?)
Hauteur : 20 cm ; Longueur : 31 cm
Terre cuite

mtc9014Au début de notre ère, les Han (206 avant J.-C. – 220 apr. J.-C.) utilisaient le plus souvent un char attelé à un seul cheval. Ce moyen de déplacement restait réservé aux gens de condition élevée. C’est la raison pour laquelle nous en retrouvons des reproductions « miniatures », substituts funéraires (mingqi), en contexte archéologique, dans des tombes d’aristocrates. Ce n’est seulement qu’autour des IIIe-IVe siècles que le char à bœuf commence à être utilisé pour le transport des personnes. C’est de cette typologie dont rend compte cette pièce élégante.

Modèle de four
Dynastie des Han (206 av. J.-C. – 220 apr. J.-C.)
Hauteur 12 cm ; Longueur : 28 cm ; Largeur : 22 cm
Terre cuite à glaçure

MTC_8953Ce modèle réduit de four a été retrouvé en contexte funéraire. Les mingqi devinrent courants en Chine dès l’époque des « Royaumes Combattants » (480-222 avant notre ère). Ces substituts funéraires pouvaient prendre la forme d’un homme, d’un animal, d’une architecture ou de tout objet de la vie quotidienne. En bois ou en terre cuite, ils furent produits pour mettre fin à la tradition qui consistait, lorsqu’un haut dignitaire mourait, à enterrer ses serviteurs avec lui (dynastie des Shang, 1600-1100 avant notre ère).

 

Plat
Dynastie Ming (XVIe siècle)
Hauteur : 9 cm ; Diamètre : 45,5 cm
Céramique glaçurée

mtc8914Le terme « céladon » désigne un grès à couverte à base d’oxyde de fer, d’une couleur impossible à définir, entre le bleu et le vert (qing en chinois). Un engouement pour le bleu-vert saisit les amateurs de céramiques dès la fin du Xe siècle, mais la production de telles pièces ne s’est pas cantonnée à la période Song (960-1279). En effet, sous les Ming au XIVe siècle, la création des potiers a été stimulée par le décret de 1369, stipulant l’autorisation de l’usage de récipients en porcelaine pour les rites officiels, rompant avec la tradition ancestrale qui prônait l’utilisation  du métal.

Aiguière
Début de la dynastie Tang (VIIe siècle)
Hauteur : 27 cm ; Diamètre : 13,5 cm
Grès blanc à couverte transparente

mtc8965En chinois, on distingue, dès l’Antiquité, deux grandes sortes de poteries (qui existent déjà sous les Zhou, 1100-221 avant notre ère) : les céramiques glaçurées (ci), imperméables, et les autres, de simples terres cuites (tao). Dès l’époque des Han (206 av. J.-C. – 220 apr. J.-C.), les potiers savent sélectionner et préparer leurs terres, et contrôler minutieusement leur cuisson.

Le musée Pincé conserve dans ses collections de très beaux exemples de céramiques glaçurées, comme cette remarquable pièce. Il s’agit d’une aiguière à col et embouchure tréflée. La panse arrondie présente une ligne élégante. Elle est surmontée d’un col étroit, qui s’épanouit à ses extrémités.

 

 

Vase amphore à deux anses en forme de dragon
Dynastie Tang (618-907)
Hauteur : 31 cm ; Diamètre : 14,5 cm
Terre cuite (céramique)

mtc8986aLes verseuses dites « à tête de coq » sont apparues sous les Jin (265-420). Sous les Sui (581-618) et sous les Tang (618-907), la forme de ces aiguières s’est allongée, le col est plus haut, ce qui a entrainé une élévation de l’anse. Dans certains modèles, la poignée prend la forme d’une tête de dragon à son extrémité, qui mord nerveusement le bord de la coupe. On trouve aussi des vases à anses en forme de dragon comme en témoigne ce modèle exposé.

 

 

 

 

 

Brique de chambre funéraire
Dynastie Han (IIe siècle av. J.-C. – IIe siècle ap. J.-C.)
Longueur : 128 cm ; Hauteur : 35 cm ; Ep. : 16 cm
Terre grise, décor estampé

mtc8987Dès l’époque des Han (206 avant J.-C. – 220 apr. J.-C.), la sépulture est comprise comme une maison dans laquelle le défunt attend son passage définitif dans l’autre monde. Durant cet état de « latence », il poursuit une existence similaire à sa vie terrestre : il lui faut donc dans cette nouvelle « résidence » un mobilier et des décors en conséquence. C’est ce dont rend compte cette remarquable brique estampée. Les grandes briques creuses estampées de ce type tapissaient les parois intérieures ou servaient de linteaux au-dessus des portes intérieures de certaines tombes.

 

Toutes les œuvres sont visibles au Musée des Beaux Arts d’Angers jusqu’au 18 mai 2014.
Adresse : 14, rue du Musée, Angers
Tél : 02 41 05 38 00
Horaires d’ouverture: du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h

Crédits : © Musées d’Angers, photo P. David
Sauf le « Modèle de Four » : © Musées d’Angers, cliché Evers.

En collaboration avec les équipes des Musées d’Angers.

Concerts : AM444 en tournée régionale

L’Institut Confucius et la Région Pays de la Loire présentent la toute première tournée ligérienne de musiques actuelles de Chine en avril 2014. Une manifestation organisée dans le cadre de « France-Chine 50 – www.france-chine50.com » et de la « Saison chinoise en Pays de la Loire 2013/2014 ».

AM444 réunit l’une des voix les plus chaudes de la scène underground chinoise (la charismatique ChaCha) et l’un des plus talentueux dj et producteur néerlandais (Jay Soul). Leur premier album “Eye Wonder“ les a propulsés sur les radios chinoises et dans de nombreux autres pays. Croisant des ambiances allant de Portishead à Björk en passant par Janelle Monáe ou Dorian Concept, ils nous prouvent que la Chine est entrée de plain-pied dans les sons d’aujourd’hui. Sans aucun doute l’un des groupes les plus novateurs de la scène underground chinoise, ce n’est qu’une question de temps avant que la fusée AM444 ne décolle.
Une totale découverte en France !
www.am444.com
Plus de vidéos pour découvrir AM444 ici !

AM444-2012-press

Après sa première tournée en Chine en 2010, Matthieu Chédid souhaitait approfondir la découverte : c’est le duo AM444 qu’il choisit pour une collaboration, séduit par la voix de ChaCha et les influences soul de son acolyte hollandais. C’est ainsi qu’en décembre 2013 sort l’intrigant et addictif « Détache-toi », remix de « 神经末梢 » (Sheng Jing Mo Shao). En mars 2014, AM444 assure la première partie de la tournée Chine de Matthieu Chédid.

Écoutez « Détache-toi » ici !

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Tournée en région Pays de la Loire :

-23 avril 2014 : Chabada à Angers, 20h45
Concert Découverte, tarif Unique 5€
Plus d’information sur: http://www.lechabada.com/AM444

-25 avril 2014 : 6par4 à Laval, 19h/ 20h
Concert gratuit
Plus d’information sur: http://www.6par4.com/agenda/4413/panic-at-the-6par4-1-before-au-bar-des-artistes-avec-am-444

-26 avril 2014 : VIP à Saint-Nazaire, 21h
Concert gratuit
Plus d’information sur: http://vip.les-escales.com/vip_evenements/am444-soul-eclectique/

Une manifestation de :

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Les partenaires :

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Crédits : Benoît Florençon, Aurélien Foucaut.

Le modèle alimentaire chinois et ses évolutions récentes

Les traits fondamentaux de la culture alimentaire et culinaire chinoise s’inscrivent dans une civilisation agraire ancienne qui était fondée sur la céréaliculture (millet au nord, riz au sud). Aujourd’hui si le système alimentaire des Chinois est encore en partie conditionné par l’opposition classique entre féculents de base et mets d’accompagnement carnés et végétaux, la Réforme économique de la fin des années 1970 a conduit à des transformations sans précédent du régime alimentaire  de l’ensemble de la population chinoise, même si les changements sont beaucoup plus marqués dans les zones urbaines. La rupture est d’autant plus profonde qu’elle a remis en cause les valeurs et les représentations dominantes qui organisaient les comportements alimentaires depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Françoise Sabban est Directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Elle appartient au Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (EHESS-CNRS), elle est membre du comité éditorial de Food & History et Anthropology of Food. Elle a été co-éditrice du Journal of Chinese Dietary Culture (Foundation of Dietary Chinese Culture, Taiwan). Elle enseigne et travaille depuis de nombreuses années sur l’histoire et l’anthropologie de l’alimentation dans le monde chinois. Elle est auteur et éditrice d’un grand nombre de publications et articles sur les questions alimentaires, et notamment de :

  • Le temps de manger. Alimentation, emploi du temps et rythmes sociaux, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme – Institut National de la Recherche Agronomique, Paris, 1993 (avec M. Aymard et C. Grignon)
  • Les pâtes. Histoire d’une culture universelle, Arles, Actes Sud, 2001 (avec S. Serventi)
  • Atlante dell’alimentazione e della gastronomia, Vol. 1 « Risorse, Scambi, Consumi », Vol. 2 « Cucine, pasti, convivialità », Turin, U.T.E.T., 2004, (avec M. Montanari)
  • Un aliment sain dans un corps sain — Perspectives historiques, Collection « À boire et à manger », n° 1, Tours, Presses universitaires François Rabelais, 2007, (avec F. Audouin-Rouzeau).

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Une conférence de Françoise Sabban

Le jeudi 20 février 2014 à 18h30

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

« Les distances invisibles »

Dans le cadre des célébrations du Nouvel an chinois, l’Institut Confucius présente à partir du 31 janvier 2014 les œuvres de quatre étudiants de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers : Zhao Chen, Wang Xiaorui, Su Xinhao et Zhang Kechao. Ces artistes émergents présentent des travaux artistiques récents en photographie, dessin, peinture, graphisme et vidéo.

Zhao Chen 赵晨
Zhao Chen est née en 1986 à Changsha dans la province du Hunan en Chine. Elle étudie à l’Académie des beaux-arts de Xi’An de 2004 à 2008 avec une spécialité en peinture à l’huile. Après avoir obtenu sa licence, elle décide de poursuivre ses études en France à l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Angers. En 2012, elle obtient son diplôme national d’arts plastiques (DNAP), elle prépare actuellement son diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) à l’ESBA d’Angers.

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Wang Xiaorui 王筱瑞
Wang Xiaorui est né en 1989 à Harbin dans la province du Heilongjiang en Chine. Diplômé de l’Ecole secondaire des beaux-arts rattachée à l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Beijing, il arrive en France en 2009. Il est actuellement inscrit en 2ème année à l’ESBA d’Angers, en option art-médias.

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Su Xinhao 苏鑫豪
Su Xinhao est née en 1988 à Nanjing dans la province du Jiangsu en Chine. En 2009, elle obtient une licence en spécialité design de l’environnement à l’Institut de design rattaché à l’Ecole supérieure des beaux-arts de Nanjing. En 2010, elle part étudier en France. En 2012, elle obtient son diplôme national d’arts plastiques (DNAP) à l’Ecole supérieure des beaux-arts des Pyrénées, en spécialité graphisme et multimédia. Elle est actuellement en 4e année à l’ESBA d’Angers, en option art-médias.

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Zhang Kechao 张可超
Zhang Kechao est né en 1986 à Xiamen dans la province du Fujian en Chine. En 2009, il obtient une licence de sculpture à l’Ecole des beaux-arts de Xiamen rattachée à l’Université de Fuzhou. En 2010, il part poursuivre ses études en France. Il est actuellement en 5ème année à l’ESBA d’Angers, en option art-médias.

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En collaboration avec l’Ecole supérieure des beaux-arts TALM Site Angers.

#SINANGERS : le Twapéro de l’Institut Confucius, le 6 février 2014 à 19h30 au Matt Murphy’s à Angers

Commencez l’année du Cheval au galop et découvrez l’univers des Geeks chinois !

Twitter et Facebook n’ont qu’à bien se tenir. Après les réseaux sociaux américains, leurs rivaux asiatiques, hyper populaires sur leur continent, partent à la conquête des internautes européens, comme le japonais Line ou le chinois WeChat.

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A l’occasion d’une édition #twaperoangers spéciale Nouvel an chinois 2014, l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers @IC_PLA vous invite à ce premier Twapéro de l’année. Venez découvrir  et échanger au Matt Murphy’s sur les différents réseaux chinois. La communauté universitaire chinoise sera au rendez-vous pour des démonstrations en temps réel. Saurez-vous les convaincre de rejoindre Twitter de votre côté ? Des accès internet et des outils informatiques seront sur place afin de les aider à ouvrir un compte.

Le Hashtag de la soirée sera #SINANGERS

Focus sur :

Twitter-like : Avec respectivement 507 et 500 millions d’utilisateurs, Tencent Weibo et Sina Weibo sont incontournables en Chine. Weibo signifie microblogging en chinois. Ces deux plateformes sont en fait un mix entre Facebook et Twitter. Même si Tencent Weibo possède plus de membres, c’est vraiment Sina Weibo qui domine le marché.

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Facebook-like : 4 des 10 réseaux sociaux les plus utilisés en Chine sont plus ou moins des clones de Facebook. On peut donc citer Tencent’s QZone avec ses 712 millions de membres, Tencent’s Pengyou (259 millions), Renren (172 millions), et Kaixin 001 (113 millions). Tous ces sites se concentrent d’avantage sur le partage d’informations sociales, d’albums photos et de jeux. Au départ, très populaires, ils sont désormais relayés au second rang derrière les plateformes de microblogging.

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Whatsapp-like : Crée par la puissante société Tencent, WeChat (Weixin en chinois) est également incontournable. Avec 260 millions d’utilisateurs en Chine et 40 millions dans le Monde c’est l’application préférée des chinois pour communiquer entre eux. Mais WeChat n’est pas seulement une application basique de messagerie instantanée, elle permet aussi d’avoir un petit espace personnel qui ressemble à Instagram ou encore de faire de rencontres avec d’autres utilisateurs via différentes fonctions.

Et puisqu’il s’agit de l’entrée dans l’année du Cheval, et que cette rencontre doit-être festive, la communauté chinoise vous surprendra avec des spécialités culinaires réalisées maison afin de pouvoir échanger et picorer en toute amitié dans un univers revisité aux couleurs de la chine !

Nous préparons vos badges, inscriptions obligatoires ! Votre badge sera en caractères chinois !

Compte Twitter de l’Institut Confucius : https://twitter.com/IC_PLA

« Le Souffle du Pinceau, Calligraphies – Peintures »

Après une exposition sur l’écriture chinoise à Cosmopolis en 2008 qui présentait l’univers des caractères, source de fascination pour l’imaginaire occidental, l’association Atlantique Nantes Chine, a choisi d’aborder cette fois les formes artistiques les plus valorisées dans la culture chinoise : la calligraphie et la peinture.

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L’exposition « Le Souffle du Pinceau », conçue par Atlantique Nantes Chine en partenariat avec l’Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers, présentera plusieurs artistes qui vivent et créent dans la région, et pour certains y enseignent : Zhuang Wenjue, Zheng Yalin, Rofu et Nicole Senlis. Ce sera aussi l’occasion de découvrir les œuvres de l’artiste du Shandong Song Wenjing, dont l’Institut Confucius organise la venue. Grâce à la collaboration de l’association rennaise Encres de Chine, seront associées à la présentation, des peintures et des calligraphies de He Yifu, décédé en 2008, dont plusieurs publications aux éditions Ouest-France ont permis de révéler l’œuvre picturale et calligraphique.

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En Chine, la calligraphie et la peinture traditionnelle sont considérées, avec la poésie, comme les arts majeurs. En invitant les visiteurs à cette immersion dans la culture graphique chinoise, l’exposition souhaite rendre accessible une approche artistique radicalement différente. Au fil du parcours le visiteur pourra découvrir comment les artistes présentés – Chinois ou Occidentaux nourris de culture chinoise – puisent dans cette histoire de l’art trois fois millénaire aussi bien dans l’esprit que dans les thèmes choisis. L’aventure artistique personnelle que chacun mène aujourd’hui joue avec le geste du pinceau et la richesse de toutes les nuances de l’encre pour se déployer sur le papier. Au travers des œuvres qu’ils nous proposent de découvrir, sans nul doute réussissent-ils à transmettre l’esprit de la culture chinoise.

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L’exposition sera présentée à Cosmopolis, lieu central et bien connu du public nantais, adapté par ses dimensions et la distribution de ses espaces à la mise en valeur des productions artistiques de ces six artistes. Des éléments didactiques accompagneront la présentation de leurs œuvres pour faciliter l’approche d’un large public « curieux de la Chine ». Un effort particulier sera fait, pour intéresser les jeunes et les scolaires, en particulier les collégiens et lycéens sinisants des établissements nantais et des Pays de la Loire, à travers des ateliers de pratique et des animations.

Autour de l’exposition à Cosmopolis :

  • « Découverte poésie chinoise »
    Par Encres de Chine pour évoquer les liens entre la poésie, l’écriture, la calligraphie et la peinture. Performance de calligraphie en direct. Participation 5€.
    Vendredi 10 janvier 20h30.
  • Feuilles d’Orient et projection de « The Pillow Book » (126′)
    Soirée avec le club de lecture d’Atlantique Nantes Chine autour du livre « Mer d’Encre » de Richard Weihe suivie à 20h30 de la projection du film de Peter Greeneway « The Pilllow Book ». Participation 5€.
    Mercredi 15 janvier à 18h30.
  • « Maîtrise du trait & vie des lignes : la danse du pinceau chinois »
    Conférence audiovisuelle par le sinologue Cyrille Javary.
    Jeudi 16 janvier 20h30.
  • « Souffles cosmiques et peinture chinoise traditionnelle ou comment le ying/yang et le vide créent le microcosme d’une peinture chinoise »
    Conférence par Martine Larbat, maître de philosophie, anime des séminaires sur la pensée et l ‘énergétique chinoise. Participation 5€.
    Jeudi 23 janvier 20h30.
  •  Démonstrations par les artistes-exposants et ateliers de pratique de calligraphie et de peinture
    Samedis 11, 18, 23 janvier de 15h à 17h – à partir de 16 ans – Inscriptions : 02 51 84 36 70.
    Participation 7€
    Scolaires : contact Institut Confucius des Pays de la Loire d’Angers : bienvenue@confucius-angers.eu

Espace Cosmopolis : 18 rue Scribe Nantes – passage Graslin. Tél 02 51 84 36 70
Ouverture : lundi – vendredi 13h30 – 18h / samedi – dimanche 14h – 18hSaison Chinoise - Couleur

L’exposition s’inscrit dans la programmation de la Saison chinoise en Pays de la Loire 2013-2014, organisée par la Région, à l’occasion du 50e anniversaire des relations entre la France et la Chine.

 

Un projet « Made in China » pour la Compagnie à

La Compagnie à est créée en décembre 2003 par Dorothée Saysombat et Nicolas Alline. Basée à Angers, cette compagnie est née de la volonté d’explorer les formes d’écritures vivantes, à travers le lien entre comédien et objet manipulé, le rapport au public, au son et à l’espace.

Du 11 au 25 novembre 2013, la Compagnie à s’est rendue en Chine dans le cadre du projet artistique « Made in China », guidée par Lucie Brosset-Jolinon du Pavillon Rouge des Arts. Suite à un incident lors du montage d’un spectacle à Nantes juste avant le départ, Nicolas Alline n’était pas en mesure de participer au voyage, mais Dorothée Saysombat a tout de même relevé le défi ! Durant son séjour, Dorothée a rencontré de nombreux artistes chinois, mais également des partenaires potentiels du projet « Made in China », spectacle qui sera présenté en Chine à l’horizon 2015 par le festival Croisement(s) et les Alliances françaises.

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Une semaine d’ateliers a été organisée au Penghao Theatre de Pékin avec 18 participants chinois, venus de tous horizons (acteurs de l’Opéra de Pékin, étudiants à l’Académie des arts traditionnels de Chine, acteurs professionnels, architectes, illustrateurs, danseurs, animateurs…). Les ateliers offraient une découverte du théâtre d’objets à travers des exercices ludiques d’improvisation (collectifs et en solo) et de mise en jeu avec des objets.

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L’objectif étant également d’échanger avec des artistes chinois, de se rencontrer dans des processus de travail, de recherche, de partager une méthode de travail. Le 16 novembre 2013, une restitution  a été proposée devant une quarantaine de personnes. Ce séjour fut également l’opportunité de rencontrer des acteurs de la scène artistique et culturelle de Pékin, dont l’artiste Liu Bolin récemment exposé au Grand Théâtre d’Angers par l’Institut Confucius !

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Rencontre avec l’artiste Liu Bolin

Dorothée s’est également rendue dans la province du Shandong (jumelée depuis 2005 avec les Pays de la Loire), en particulier à Jinan et Yantai, accueillie respectivement par l’Alliance française de Jinan et le Centre des Arts de Yantai, afin de poursuivre les échanges et d’envisager d’autres lieux de représentations pour le projet « Made in China ».

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Ce séjour a permis de sensibiliser les artistes et les acteurs culturels au projet. Une seconde mission est prévue à l’horizon 2014 afin d’approfondir ces rencontres et d’engager des artistes professionnels dans le projet sur le long terme. Ce projet est soutenu par la Région Pays de la Loire et la Ville d’Angers.

Les littoraux, kaléidoscopes pour comprendre les mutations rapides de la société chinoise contemporaine

Depuis le début des années 2010, plusieurs journaux français ont consacré des articles, voire des dossiers, aux littoraux de la République populaire de Chine. Ce regard sur la côte chinoise informe clairement sur ce qui intrigue, et rassure parfois, aujourd’hui, dans la pratique de la plage et des bains de mer en Chine. Sont mis en exergue la pratique de l’immersion habillée avec un costume appelé « face-kini », la construction de marinas destinées aux plus (nouveaux) riches citadins, la blancheur de la peau érigée en canon de beauté. La conférence revient sur ces aspects posés comme problématiques, à partir de recherches de terrain en sciences sociales, conduites depuis 2010 sur différents littoraux de Chine, afin de donner un éclairage sur ce que les littoraux permettent de nous apprendre sur la société chinoise contemporaine. Nous montrerons que les littoraux sont des espaces récemment mis en tourisme suite à l’accroissement du temps libre, où se jouent en miniature les tensions visibles entre le Parti et la société, mais où se développent aussi de nouvelles pratiques corporelles tel le bronzage.

Benjamin Taunay est géographe, Maître de Conférences à l’Université d’Angers, faculté ITBS-Esthua (Ingénierie du tourisme) et spécialiste du tourisme chinois. Ses recherches ont pour objectif de mieux comprendre la société chinoise contemporaine au moment où une importante partie de celle-ci accède aux pratiques recréatives, en Chine et à l’étranger.

Plage

Une conférence de Benjamin Taunay

Le jeudi 19 décembre 2013 à 18h30

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.