Journée des enfants

Le 1er juin a lieu la journée internationale des enfants. A cette occasion, l’Institut Confucius propose, le samedi 2 juin 2018 de 10h à 12h, diverses activités pour les enfants (à partir de 6 ans). Gratuit et ouvert à tous.

Au programme : cours de mandarin, confection de raviolis, initiation à la calligraphie/peinture, atelier papier plié et activités de plein air.

Cette matinée permettra aux enfants de découvrir la culture chinoise par le biais de nombreux ateliers ludiques.

Affiche journée des enfants

Macao et le jeu, retour sur 150 ans d’histoire

L’Institut Confucius vous propose une conférence animée par Xavier Paulès sur le thème de « Macao et le jeu, retour sur 150 ans d’histoire » le jeudi 17 mai 2018 à 14h30 à l’Université de Nantes, Amphi Kernéis, (1 rue Bias, Nantes).

C’est à partir du milieu du XIXe siècle que le jeu devient indissociable de l’histoire de Macao. Depuis cette date, il n’a cessé d’y être une activité légale et a très souvent  représenté une source de revenus vitales pour les autorités. La conférence retracera les grandes étapes de cette histoire. Le choix des Portugais, afin d’enrayer un rapide déclin dû à la concurrence de Hong Kong, de développer des maisons de jeu. Les premières décennies du XXe siècle, durant lesquelles s’enracine le mythe (justiifié) de Macao « enfer du jeu ». Le renouveau et l’introduction des jeux européens dans les années 1960 sous l’impulsion de Stanley Ho. Et, récemment, un extraordinaire essor associé à la multiplication de casinos géants inspirés de Las Vegas.

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Xavier Paulès est ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan (1994-1998), agrégé d’histoire (1997) et docteur en histoire de l’Université Lyon II (2005). Maître de conférences à l’EHESS depuis 2010, il y a dirigé le Centre d’Etudes sur la Chine Moderne et Contemporaine (2015-2018). Ses recherches portent sur l’histoire urbaine de la Chine aux XIXe et XXe siècles, sur l’histoire de la presse, de l’opium et des jeux de hasard. Il prépare actuellement une synthèse sur la période républicaine (1912-1949) aux Belles Lettres ainsi qu’une monographie consacrée à un jeu de hasard appelé le fantan.

Yuan Shikai, grand réformateur et fossoyeur de l’Empire

L’Institut Confucius vous propose une conférence animée par Xavier Paulès sur le thème de « Yuan Shikai, grand réformateur et fossoyeur de l’Empire » le jeudi 17 mai 2018 à 18h30 à l’Institut Municipal d’Angers (9 rue du Musée) – Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

Trop mal connu, Yuan Shikai est pourtant, pour le vingtième siècle chinois, un personnage historique d’une importance comparable à celle de Mao Zedong, Tchiang Kai-shek ou Sun Yat-sen. Tout en tentant de cerner une personnalité que tous ses contemporains s’accordent à qualifier d’exceptionnelle, la conférence s’attardera plus particulièrement sur le rôle décisif joué par Yuan Shikai lors de deux épisodes clés : la décennie de réformes à marche forcée qui marque la dernière décennie de l’Empire (1901-1911) et le renversement de la dynastie des Qing au début de l’année 1912.

Portrait_Yuan_Shikai

Xavier Paulès est ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan (1994-1998), agrégé d’histoire (1997) et docteur en histoire de l’Université Lyon II (2005). Maître de conférences à l’EHESS depuis 2010, il y a dirigé le Centre d’Etudes sur la Chine Moderne et Contemporaine (2015-2018). Ses recherches portent sur l’histoire urbaine de la Chine aux XIXe et XXe siècles, sur l’histoire de la presse, de l’opium et des jeux de hasard. Il prépare actuellement une synthèse sur la période républicaine (1912-1949) aux Belles Lettres ainsi qu’une monographie consacrée à un jeu de hasard appelé le fantan.

La jeunesse chinoise aujourd’hui

L’Institut Confucius vous propose une conférence sur le thème de la jeunesse chinoise d’aujourd’hui animée par Joris Zylberman (Reportée).

Qui sont les jeunes Chinois nés après 1990, les 15-25 ans ? Comment parler de « la » jeunesse chinoise dans un pays-monde où grandir à Pékin ou Urumqi est aussi différent que d’être né à Paris ou Alger. Peut-on catégoriser les « millennials » chinois, la génération du millénaire, comme dans le reste du monde développé ? A savoir une génération sous perfusion des réseaux sociaux, tour à tour mélancolique, défiante et pragmatique ? Sont-ils des êtres individualistes indifférents aux valeurs confucéennes comme la piété filiale ? Parler des jeunes de Chine, c’est toucher à l’avenir du pays dirigé par Xi Jinping. Quel est leur « rêve chinois » ? Être fonctionnaire ou « startuper » dans le sillon d’un Jack Ma triomphant avec Alibaba ? Quel est leur rapport au Parti et plus généralement au « système » socio-politique ?

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Sinologue et journaliste, Joris Zylberman est rédacteur en chef d’Asialyst.com, site d’information sur l’Asie. Ancien correspondant en Chine pour RFI et France 24 (2005-2013), cofondateur de la société de production Actuasia, il est co-auteur des « Nouveaux Communistes chinois » (Armand Colin, 2012, avec Mathieu Duchâtel) et co-réalisateur du documentaire “La Chine et nous : 50 ans de passion” (France 3, 2013, avec Olivier Horn).

 

« Un monde simple et tranquille », une exposition de Laoshu

Après « Lights of China » en 2017, l’Institut Confucius présente « Un monde simple et tranquille –  一画一世界 », une exposition du poète-peintre Laoshu à découvrir en deux parties, à l’Institut Confucius (22 allée François Mitterrand) et au Café .Cardinal (4 bis rue des Arènes). Vernissage de l’exposition le samedi 7 avril 2018 à 18h30 à l’Institut Confucius. Gratuit et ouvert à tous.

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Laoshu, ou « Vieil Arbre » en chinois, de son vrai nom Liu Shuyong, représente parfaitement la Chine d’aujourd’hui, un pied dans la tradition, un autre dans le XXIe siècle. Professeur à l’Institut des médias et de la culture de Pékin et critique d’art réputé, il poste sur son blog, chaque jour depuis 2011, une peinture accompagnée d’un poème. Ses abonnés se comptent par centaines de milliers.

Usant de certaines techniques traditionnelles vieilles de plusieurs siècles, dans une nouvelle forme de peinture d’inspiration lettrée, Laoshu introduit dans ses œuvres des objets appartenant au monde moderne : téléviseurs, ordinateurs, soucoupes volantes… provoquant chez le public de savoureux télescopages temporels et induisant de nouvelles expériences visuelles.

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Selon le spécialiste du confucianisme et du taoïsme Jean-Claude Pastor, qui a choisi et traduit les œuvres présentées dans l’ouvrage, chez Laoshu, « la simplicité n’est qu’apparente et voulue, elle cache une profonde réflexion sur le temps, l’image et l’esthétique ».

Le personnage qui habite le monde simple et tranquille de Laoshu s’appelle Monsieur Minguo. Il porte une longue robe à larges manches, à la façon des lettrés d’autrefois, et semble flotter dans un espace irréel et onirique, hors du temps. Bercé entre la fureur de vivre et la douceur des rêves, l’animation frénétique des gigantesques mégalopoles chinoises et la sérénité d’une nature restée intacte, l’artiste nous invite à l’accompagner dans sa fuite pour échapper aux pesanteurs du monde.

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Adepte du style dépouillé et spontané des poètes de la période des Six Dynasties (IIIe-Vie siècle), Laoshu accompagne ses peintures de courts textes, le plus souvent en vers de six caractères.

Chaque œuvre de Laoshu est une merveille de simplicité, de tendresse et d’humour. Il nous donne à voir une série de « mondes en petit ». Le peintre-poète se livre à une fine observation de la vie chinoise contemporaine, vue d’un œil subtilement railleur. Dans le monde réconfortant et malicieux qu’il recrée, chacun peut se détacher des contraintes pour se livrer joyeusement à ses activités préférées.

Un monde simple et tranquille

A découvrir : Laoshu, Un Monde simple et tranquille, Editions Philippe Picquier, 2017, 256 p. Présenté et traduit du chinois par Jean-Claude Pastor.

Rencontre-lecture avec Laoshu le samedi 7 avril 2018 de 14h30 à 15h30 au Café .Cardinal.
Rencontre-dédicace le samedi 7 avril 2018 de 16h à 17h30 à la Librairie Richer.

Reflets du cinéma chinois

La 10ème édition du Festival « Reflets du cinéma chinois » se déroule du 22 au 26 mars 2018 à Nantes et à La Roche-sur-Yon. Cette année encore, l’Institut Confucius a le plaisir d’être partenaire de cet événement.

La programmation comprend neuf films/documentaires sur le thème «Arts martiaux – Arts lettrés». Parmi eux, Le pavillon aux pivoines d’Alain Mazars, The Master de Xu Haofeng ou encore Qi Gong, le calligraphe de Ding Yinnan.

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L’association Reflets du cinéma chinois est une association qui entend promouvoir le cinéma chinois à Nantes et dans sa région. Elle organise chaque année depuis 2009, un festival thématique qui se tient au Cinématographe à Nantes, au Lutétia à Saint-Herblain et au Concorde à La Roche-sur-Yon. Le festival comprend, outre une programmation de films de fiction et de documentaires, des conférences et des expositions.

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Cette année, le peintre-calligraphe Ye Xin est mis à l’honneur. L’artiste y exposera trente-six œuvres illustrant le poème « Tombeau des Ts’in » de Victor Segalen tiré de son recueil intitulé Peintures (1916).

Pour plus d’informations : http://www.refletsducinemachinois.fr/

Printemps des poètes

Un monde plein d’ardeur
« De fer et de feu »

Dans le cadre de la 20ème édition du Printemps des poètes sur le thème de l’Ardeur, l’Institut Confucius, en partenariat avec l’association ECCLATS et la Maison de quartier Angers Centre, vous propose une rencontre-lecture, le dimanche 18 mars 2018 à 14h30, avec deux poètesses chinoises, Xiao Xiao et Zheng Xiaoqiong, accompagnées de Chantal Chen-Andro (traductrice) et Jocelyne Renou (lectrice). La rencontre se tiendra à la Maison de quartier Angers Centre, 12 rue Thiers 49100 ANGERS.

Xiao Xiao 潇潇

Portrait Xiaoxiao - Printemps des poètes 2018

Xiao Xiao, poétesse et peintre, est née dans la province du Sichuan dans les années 1960. Ses premiers poèmes sont publiés en 1983. Elle édite en 1993 la série d’ouvrages «Chroniques de la poésie moderne chinoise». Parmi ses principaux ouvrages, on peut mentionner le long poème «Elégie pour un autre monde», considéré comme une œuvre emblématique de la poésie féminine chinoise des années 1990. Elle a obtenu de nombreux prix, dont récemment le prix Wen Yiduo, le prix «Jeunesse Moderne», etc. Ses écrits sont traduits dans de nombreuses langues, dont le français. Elle vit aujourd’hui à Pékin.

Zheng Xiaoqiong 郑小琼

Portrait Zheng Xiaoqiong - Printemps des poètes 2018

Zheng Xiaoqiong, poétesse-ouvrière, est née dans la campagne du Sichuan en 1980, et a quitté sa province pour trouver un emploi dans les usines de Dongguan en 2001. Elle a commencé à écrire de la poésie durant les 6 années où elle a travaillé dans une usine de pièces informatiques. A la surprise générale, elle a décroché en 2007 le prix littéraire décerné par «Littérature du peuple». Elle se distingue par son «esthétique du fer», une métaphore qui renvoie à la dureté d’une vie froide et sans merci.

EXTRAITS
Traduction : Chantal Chen-Andro – tous droits réservés

  • Xiao Xiao 潇潇

Au lieu profond où s’ouvre la fleur de grenade

cet après-midi, un instant imaginé
les grenades sont mûres, partout sur les branches
nous chuchotons, gardant une distance réelle
le lac du Tonnerre s’échappe du champ de vision
le dessein du Ciel sera révélé par les vies antérieures
la pluie d’orage soudain s’abat
perdure tout au long de l’après-midi
comme si elle perçait à jour toute chose
sur nos visages sereins
le danger partout se terre
et ce coeur que touche une sourde douleur
au lieu profond où s’ouvre la fleur de grenade, sans bruit se brise

  • Zheng Xiaoqiong 郑小琼

Eux

Je me souviens de ces fers, rouillés par le temps
rouge léger ou marron foncé, larmes dans le feu
je me souviens à coté des machines des regards vagues et las
des prunelles insignifiantes, minuscules, comme le feu qui va mourant
de leur mélancolie, de leur affliction, avec encore un peu, un si petit peu d’espoir
avivé par les lueurs du feu, se déployant sur la blancheur du papier à dessins
ou entre les traits rouges du crayon à marquer, proche du maigre salaire mensuel
et d’un coeur un peu plus épuisé chaque jour…

Je me souviens de leurs visages, leurs regards troubles, de leurs infimes tremblements
De leurs doigts calleux, de leur vie simple et fruste
Je dis tout bas : ils sont moi, je suis eux
Notre tristesse, nos souffrances, nos espoirs sont silencieux, contenus
nos épanchements, notre être intime, nos amours tous versent des larmes
ont le mutisme et la solitude du fer, ou sa douleur

je le dis, au sein de cette grande foule, nous sommes identiques
ayant amours, haines, respirations, ayant un coeur noble
ayant solitude et compassion d’acier

 

Concours de traduction de poésie
À l’occasion du « Printemps des poètes », les Instituts Confucius organisent un concours de traduction de poésie. Une sélection de 7 poèmes est proposée aux candidats, qui doivent choisir et traduire en français un ou plusieurs poèmes chinois contemporains.
Les candidats sont invités à traduire des poèmes de Zheng Xiaoqiong. Les poèmes proposés sont extraits de trois recueils différents, représentatifs de l’évolution du style de Zheng Xiaoqiong. Nous avons choisi deux à trois poèmes dans chacun de ces trois recueils. Les candidats sont libre de choisir le ou les poèmes qu’ils souhaitent traduire.

L’humour chinois et ses racines culturelles

L’Institut Confucius vous propose une conférence animée par Monsieur Joël BELLASSEN sur le thème de l’humour chinois et ses racines culturelles le jeudi 15 mars 2018 :
– à 14h30 à la Faculté de Médecine de Nantes, Amphi 9 (1 rue Gaston Veil) – 5€ (Gratuit pour les étudiants de l’Université)
– à 18h30 à l’Institut Municipal d’Angers (9 rue du Musée) – Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

L’humour prend racine dans des références interpersonnelles et culturelles partagées. Au contraire du comique, l’humour joue sur l’allusion, la suggestion, le « second degré ». A travers plusieurs illustrations concrètes, la présente conférence se propose d’expliquer en quoi l’univers culturel chinois a favorisé la formation d’un humour singulier, notamment à travers des expressions idiomatiques non moins singulières…

Joêl BELLASSEN Portrait - Photo bienvenue

Premier Inspecteur général de l’éducation nationale en chinois, Joël BELLASSEN est directeur de recherche à l’INALCO dans le domaine de la didactique du chinois et a enseigné la langue chinoise durant quarante ans. Il est professeur invité de plusieurs universités chinoises. Auteur d’une quarantaine d’ouvrages et d’une centaine d’articles scientifiques sur la didactique de la langue et de l’écriture chinoises, il est vice-président de l’Association Mondiale de l’Enseignement du Chinois, président de l’Association Française des Professeurs de Chinois et président de l’Association européenne de l’enseignement du chinois créée en janvier 2015.