Dans le cadre de son orientation business, l’Institut Confucius s’est associé avec l’ESSCA d’Angers et Vegepolys Valley, pour vous proposer un webinaire international le jeudi 19 novembre à partir 14h sur la plateforme livestorm. L’événement a rassemblé près de 150 personnes durant toute l’après-midi.
Ce colloque, qui se voulait international (sino-européen), avait pour but de réunir des universitaires, des responsables politiques et des chefs d’entreprises afin de débattre ensemble de l’émergence de la Chine en tant que championne de la lutte contre le réchauffement climatique, d’en comprendre les tenants et les aboutissants et d’envisager les impacts d’une Chine plus « verte » sur la stratégie des entreprises chinoises et occidentales, et ce, tout particulièrement dans le domaine du végétal dans un contexte politico-économique en plein bouleversement (guerre commerciale USA-Chine, Covid-19, etc.).
Les principaux sujets abordés sont : Comment la Chine est-elle passée du statut d’usine du monde à chantre de l’écologie ? Quelles sont les principales politiques et priorités que le gouvernement chinois mènera au cours des prochaines décennies pour lutter contre le dérèglement climatique ? Quel est l’état des avancées chinoises en R&D dans le domaine du végétal ? En quoi la formation est-elle un levier de coopération agricole franco-chinoise ? Quelles sont les nouvelles opportunités et défis liés à la nouvelle stratégie chinoise de développement écologique et quelle devrait être la prochaine décision stratégique des multinationales et PME européennes sur le marché chinois ? L’écologie politique en Chine, quelle est l’influence du PCC sur l’action des entreprises et le comportement des consommateurs ? Quelle est la place de l’écologie dans le projet des nouvelles routes de la soie et comment les entreprises chinoises (d’État) y répondent-elles ? Quelle est la situation du secteur horticole chinois ? La France peut-elle (encore) prétendre à nourrir la Chine ?
Le colloque s’est présenté sous la forme de deux tables rondes, l’une politique/universitaire et l’autre business.
La table ronde politique/universitaire était composée de :
- Jean-Yves HEURTEBISE, Maître de conférences à l’Université Catholique Fu-Jen à Taipei (Taïwan), chercheur associé au CEFC (Hong-Kong) et corédacteur-en-chef de la revue Monde Chinois Nouvelle Asie
- Jean-François DUFOUR, Directeur chez DCA Chine-Analyse et spécialiste de l’économie chinoise
- Milad NOURI, Entrepreneur français, professeur associé en Entrepreneuriat à Emlyon et SKEMA Business School, représentant de la CCI France Chine et de la FrenchTech à Hangzhou
- Guillaume GIROIR, Professeur des Universités et directeur de l’Institut Confucius Université d’Orléans
La table ronde business était composée de :
- WANG Linjie, Co-fondatrice & présidente chez TESFEC, consultante et ex-directrice France de la marque cosmétique Herborist
- LIANGZI, Fondatrice et directrice créative chez TANGY collection
- FENG Liqun, Président de la société Fengtech
- Claude FOULON, Speaker de Vegepolys Valley
Laoshu, ou « Vieil Arbre » en chinois, de son vrai nom Liu Shuyong, représente parfaitement la Chine d’aujourd’hui, un pied dans la tradition, un autre dans le XXIe siècle. Professeur à l’Institut des médias et de la culture de Pékin et critique d’art réputé, il poste sur son blog, chaque jour depuis 2011, une peinture accompagnée d’un poème. Ses abonnés se comptent par centaines de milliers.
Le personnage qui habite le “monde simple et tranquille” de Laoshu flâne le long des chemins de campagne, s’endort sous un arbre, pêche à la ligne, rêve dans sa chambre et se livre à des activités banales d’un œil subtilement railleur. Un “double littéraire” de l’auteur qui, s’il s’émerveille en promeneur solitaire devant la beauté de la nature, n’en est pas moins fin observateur de la société chinoise dont il ne se prive pas de moquer les excès. Il est ce flâneur désinvolte, ce rêveur malicieux qui prétend avec impertinence : “ en cette vie, je n’obérai qu’aux fleurs”. Il est aussi ce poète excentrique et nonchalant qui aime paresser longuement en caressant son chat et qui nous réconcilie avec nous-mêmes des quelques avanies et chagrins de l’existence.
