Le 23 octobre 2013, l’Institut Confucius accueillait Wang Xinyi et Cai Yu pour deux ateliers, un premier le matin avec les adultes, un second l’après-midi avec les enfants. Un événement organisé en partenariat avec l’Institut Confucius de Bretagne qui leur consacre une exposition.
Wang Xinyi compose des œuvres calligraphiques sur papier qui s’inspirent de l’esthétique et de la forme des pictogrammes, les ancêtres des caractères chinois actuels. Cai Yu, quant à elle, propose des tableaux et des bijoux dont les formes sont directement inspirées des pictogrammes antiques.
Cai Yu débute l’atelier en présentant ses œuvres. Les participants tentent de deviner quels caractères se cachent dans ses tableaux et bijoux. Ils prennent à leur tour le pinceau et tentent de créer leur propre œuvre à partir des modèles proposés.
Wang Xinyi poursuit l’atelier en présentant un court film sur la légende et l’origine des signes astrologiques chinois (l’ordre de classement des 12 animaux)* ainsi que les pictogrammes représentant « l’eau », « la montagne », « le soleil », « la lune », etc. Les artistes en herbe apprennent à prononcer en chinois les pictogrammes présentés, puis tentent de les reproduire sur le papier en y ajoutant parfois de la couleur.
Les ateliers s’achèvent par la traditionnelle photo de groupe. Chaque participant est reparti, œuvres en mains, ravi d’avoir découvert ou approfondi ses connaissances !
* La légende des 12 signes chinois
La légende raconte que jadis en Chine, Bouddha aurait organisé une course entre les animaux, afin d’établir un système de repère dans le temps pour les hommes. Les animaux prirent donc le départ pour arriver premier auprès de Bouddha.
Avec sa force et sa robustesse, le bœuf aurait dû finir premier de la course, mais bon et confiant, il accepta de faire voyager le rat et le chat sur son dos…
Le rat fourbe et rusé, fit tomber le chat dans une rivière, le mettant alors totalement hors de course ; c’est de là que viendrait la mésentente entre chat et rat, ainsi que l’intolérance de l’eau pour les chats.
A quelques mètres de la ligne d’arrivée, une branche de bambou éjecta le rat et le propulsa devant le bœuf et c’est ainsi que le rat fût le premier à finir la course, suivi de très près par le bœuf.
Le tigre arriva troisième, suivi du lapin, puis du dragon, grand favori de la course car cet animal imaginaire est aussi bien à l’aise sur terre que dans les airs. Mais l’histoire rapporte que la générosité du dragon aurait fait qu’il provoqua la pluie pour un village touché par la sécheresse, lui faisant donc prendre du retard.
Le cheval arriva à grand galop, mais le serpent qui s’était caché dans sa crinière, bondit hors de celle-ci à quelques mètres de l’arrivée, en effrayant le cheval et prenant ainsi sa place.
La chèvre, le singe et le coq, ayant accompli le parcours ensemble, arrivèrent dans cet ordre à la fin de la course.
Le chien ayant perdu du temps à jouer dans la rivière, arriva ensuite auprès des autres animaux, suivi du cochon, qui ne s’étant pas réveillé, est parti en retard. Il clôtura ainsi la course.
Bouddha attribua donc une année à chaque animal, dans l’ordre de leur arrivée et c’est ainsi que le cycle des douze signes est né : rat, bœuf, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien et cochon.