Hong Kong au cinéma : quand les images sont porteuses de sens.
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Les films structurent notre imaginaire, mais également notre réel, c’est à dire notre rapport à la réalité, notre lecture du monde au quotidien. Ils font le lien entre nos connaissances et nos croyances. En somme, ils construisent notre regard et orientent nos représentations.
Dès lors, l’image d’une ville au cinéma n’est jamais anodine. Le choix de ne montrer que tel ou tel quartier, de le montrer de telle ou telle manière, est lourd de sens et de significations.
À l’heure où Hong Kong est au centre de l’attention internationale, nous proposons de décentrer notre regard et de le braquer sur les représentations cinématographiques de la métropole.
Que nous disent-elles du territoire filmé ?
Que nous disent-elles de nous-même ?
Nashidil Rouiaï
Docteure en géographie et en géopolitique, diplômée de l’Université Paris-Sorbonne, son travail se concentre notamment sur les modalités de la puissance chinoise ainsi que sur les représentations cinématographiques de la Chine et de Hong Kong. Chercheuse postdoctorale, elle est l’auteure de nombreux articles sur ces thématiques, parmi lesquels :
- Rouiaï, N., (2020), « Les Nouvelles Routes de la Soie », Encyclopædia Universalis France
- Rouiaï, N., (2019), «Instituts Confucius. La langue et la culture comme outils de l’influence de la Chine dans le monde», EHNE
- Rouiaï, N., (2018), « Sur les routes de l’influence : forces et faiblesses du soft power chinois», Géoconfluences, 2018
- Rouiaï, N., (2017), « Le Hong Kong hollywoodien ville verticale, ville exotique, ville politique ?», Géographie et Culture, n°102, « Imaginaires de la vi(ll)e en hauteur », 143-166