L’Institut Confucius propose une rencontre littéraire avec Fang Fang, de son vrai nom WANG Fang, pour son roman « Funérailles Molles », ouvrage publié le 13 février 2019 aux éditions « l’Asiathèque ».
- Rencontre à Nantes, librairie Vents d’Ouest le mercredi 12 juin 2019 à 19h30
- Et à Angers, librairie Richer le jeudi 13 juin 2019 à 18h00
- Entrée libre
- Plus d’informations au 02 41 95 53 52
Née en 1955, Fang Fang compte parmi les grands écrivains contemporains chinois. Encore peu traduite en français, elle décrit dans ses œuvres la misère du prolétariat urbain dans la Chine du miracle économique – misère qu’elle a bien connue.
L’auteure
Fang Fang, de son vrai nom WANG Fang, est une écrivaine chinoise très appréciée dans son pays.
Née en 1955 à Nankin, sa famille s’installe à Wuhan alors qu’elle n’a que deux ans. Elle a passé toute sa vie dans cette ville qui sert de toile de fond à une partie de ses romans. Ouvrière durant la Révolution culturelle, elle réussit en 1978 l’examen d’entrée à l’Université de Wuhan où elle étudie la littérature chinoise. Diplômée en 1982, elle travaille d’abord à la Télévision du Hubei comme rédactrice. La même année elle publie sa première nouvelle. En 1987 son roman «Une vue splendide» (风景) connaît un succès historique, considéré comme une œuvre majeure de l’écriture « néoréaliste » (新写实主义 写作).
Fang Fang a publié plus de 60 romans. La vie misérable du prolétariat urbain ou la vie médiocre des intellectuels chinois sont des thématiques récurrentes de son oeuvre.
Le roman « Funérailles molles » (éditions l’Asiathèque)
Au début des années 1950, lors de la Réforme agraire, une famille de propriétaires terriens se suicide pour échapper aux séances d’accusation publique, dites « séances de lutte », qui l’attendent. Les corps sont enterrés sans linceuls ni cercueils dans des fosses creusées à la va-vite. La jeune Daiyun est désignée pour les combler, traumatisme – parmi d’autres – qui lui fera occulter le passé.
Traduction : Brigitte Duzan