Au début des années 1990, les provinces rurales de Chine du sud s’ouvrent peu à peu au tourisme. Yunnan, Guizhou, Guangxi, trois provinces dont la mosaïque d’ethnies aux habitats et coutumes variés attirent très vite les foules voyageuses. Toutefois, avec l’apparition de ce tourisme ethnique, de nombreuses questions émergent peu à peu. A la spontanéité des premiers échanges fait place une gestion plus réfléchie de l’autre. Alors, comment faire en sorte que ce tourisme, tourné vers l’humain, la différence, l’autre, ne déséquilibre pas des écosystèmes et des organisations villageoises millénaires ? Témoin privilégié de cette période charnière d’ouverture du sud de la Chine, Geneviève Clastres, alors guide conférencière pour des voyagistes spécialisés, revient sur cette période dont les questionnements d’alors résonnent encore aujourd’hui.

Geneviève Clastres a désormais troqué les avions pour les stylos, elle mélange les mots et les sons pour faire des livres pour grands et petits, des guides (Verts), des articles (Engagés), des chroniques (Jeunesse), des web reportages (voyageons-autrement.com). En bref, elle se régale à mêler ses passions – la Chine, l’Asie, les voyages durables, la planète et les chemins de vie imaginaires – entre journalisme, interprétariat, enseignement…

Une conférence de Geneviève Clastres.

Le jeudi 19 mai 2016 à 18h30.

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers.

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.

La parole politique affichée, rendue visible dans l’espace public à travers l’imagerie de propagande et les slogans politiques, apparaît comme une focale particulièrement intéressante pour comprendre les mutations que connaît la Chine contemporaine. L’ensemble des matériaux visuels présents sur les murs des villes chinoises compose un paysage visuel composite, fait à la fois des récits officiels, produits et affichés par les autorités politiques, et des images et slogans publicitaires. A travers l’analyse du paysage visuel que l’on rencontre dans les villes chinoises, il s’agira de questionner les forces économiques et politiques qui travaillent et bouleversent la société chinoise, depuis le début de l’ère des Réformes, et de façon accélérée depuis les années 2000.

Quel est le statut de ces discours visuels, pour ceux qui les produisent comme pour leurs destinataires ? L’exposé s’appuiera à la fois sur des matériaux contemporains et sur une approche historique, pour mettre en perspective sur le temps long la place de l’image dans la civilisation matérielle chinoise.

Léo Kloeckner est agrégé de géographie et ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Il est doctorant en géographie urbaine et culturelle à l’Université Paris I, rattaché au laboratoire PRODIG. Ses recherches portent sur l’usage politique de l’image dans la Chine contemporaine, plus particulièrement dans l’espace public urbain. Il a fondé en 2012 la revue électronique Urbanités (http://www.revue-urbanites.fr/).

Une conférence de Léo Kloeckner.

Le jeudi 21 avril 2016 à 18h30.

L’Institut municipal : 9 rue du Musée – 49100 Angers.

Conférence gratuite ouverte à tous les publics.